J’étais d’actu matin aujourd’hui. Comprenez : début de journée à 8h (plutôt que 9h) et un sujet à monter pour midi, avant de tourner des compléments pour la version soir. Mais en arrivant au boulot, on ne m’a rien donné à faire. Ce n’est que vers 9h00 que j’ai appris que ma journée tournerait autour du grave scandale des nids de poule…

Me voilà donc en quête d’interlocuteurs. Je commence par la métropole lilloise, puis le département. Tous deux me feront patienter quelques heures… Résultat : à midi, le sujet se résumera à un micro-trott’ et à une ITW de garagiste… qui nous disait (même si ce n’est pas le morceau que j’ai gardé) que c’était rare qu’on vienne chez lui pour un problème de nid de poule. Le garçon flinguait mon sujet, c’est pas sympa, tout de même.

 

 

A midi, le temps administratif rejoignait le temps médiatique. J’obtenais des rendez-vous avec la métropole et le département. En cours de tournage, j’obtiendrai également quelques chiffres sur le problème en Pas-de-Calais. Et au final, je vais faire intervenir 6 personnes dans ma 1’45 ». Et beaucoup de chiffres. Beaucoup. Accrochez-vous.

 

 

Bon l’important, c’est qu’on se rende compte qu’il y a beaucoup d’argent en jeu. Avec un peu plus de temps, j’aurais fait péter de la palette avec calculette et sons de tiroir-caisse. Pour mettre ma touche, je me suis contenté de quelques jeux de mot pouet-pouet la galette. Chacun appréciera.

Le débrief des rédac-chef : il manque le point de vue des deux roues (cyclistes ou motards), pour qui le phénomène est encore plus dangereux ; et il aurait été plus fort de faire 3 séquences, avec d’abord les équipes à l’oeuvre, ensuite les conducteurs, et enfin les questions d’argent. Je suis d’accord pour le premier commentaire. Je doute un peu sur la faisabilité du second, car ma première interview institutionnelle se fait avec les ouvriers en arrière-plan, donc je pense qu’on m’aurait fait le reproche de faire un aller-retour avec la séquence sur les travaux.