Les trois premiers jours de cette session de cours à l’IPJ étaient consacrés à la télévision. Le premier jour, nous avons calé et tourné des sujets magazine. Le deuxième était consacré au fameux journal. Et le troisième nous a permis de tout visionner, avant de décrypter quelques reportages de France 2 pour progresser.

Mardi, c’était donc notre premier journal TV d’école. Nous avions déjà fait des flash, mais cette fois, il fallait faire un vrai journal. Seule facilité : pas de tournage le jour J, on a récupéré ceux de la veille et surtout des images de chaînes d’info et du 13h de France 2 pour monter des sujets « comme s’ils étaient de nous ». A part ça, nous avions un rédacteur en chef, un chef d’édition, et deux présentateurs par JT (nous avons fait deux journaux). Je me suis porté volontaire pour la présentation, pour trois raisons : c’est un poste qui m’attire, je voulais faire mieux que dans mes flash, et c’était aussi l’occasion de tester la présentation en équipe. Tout s’est révélé très positif. Le travail à deux m’a mécaniquement aidé pour être prêt dans les temps. Surtout, cela agit incroyablement sur le stress : je n’en ai absolument pas ressenti en plateau. Aussi, que ce soit dans mon rôle ou pour le journal dans sa globalité, je crois que c’était une bonne performance. Le professeur a d’ailleurs félicité tout le monde, chose très rare…

 

 

Comme en mixage de certains de mes sujets, il faudrait maintenant que je diminue un peu le ton de ma voix, encore un poil trop haut perchée à mon goût. Le phrasé me parait encore un peu « scolaire » aussi, pas tout à fait fluide. Surtout, je crois avoir deux tics à perdre. Il me reste quelques bruits de bouche en début d’interventions. Et puis cette façon de poser mon avant-bras sur la table, qui me ferait passer pour « le petit frère de Delahousse » (dixit un pote de la promo). Pour ce second point, je n’ai absolument pas envie d’éradiquer cette façon d’être, qui est tout à fait naturelle. Mais elle est si spontanée que je ne la contrôle pas, au point qu’elle se répète un peu trop. Au visionnage du JT, en tant que spectateur, sur au moins un lancement, j’ai envie de me dire « tiens toi droit un peu ! ».

J’aurai peut-être l’occasion de reprendre ce rôle et d’essayer de corriger tout cela. A moins que je ne fasse plutôt chroniqueur (politique, évidemment), cela m’attire aussi. Les rôles de rédacteur et monteur, je commence à connaitre… Restent les postes de chef d’édition et de rédacteur en chef, mais là, il faudra me forcer tant la tâche me parait difficile. On verra lors de la prochaine session TV à l’IPJ !