Me voici de retour à France 3, après trois semaines de cours à l’IPJ et une semaine de congés. J’étais en repos lundi et mercredi, je n’ai donc pas beaucoup de choses à vous raconter. Jusqu’ici, ma semaine se résume au traitement de deux sujets tragiques, deux morts de jeunes gens, dans un attentat terroriste et dans un présumé homicide volontaire.

Mardi, j’étais d’Euro-zapping (je l’ai préparé l’après-midi et le montage est prévu pour vendredi) et de Soir 3. Mais j’ai tout de même du faire un desk le matin. Une bonne remise en jambes, comme j’ai toujours dit. Mais elle ne fut pas gaie celle-là.

 

 

Aujourd’hui, jeudi, mon actualité ne fut pas plus joyeuse. C’est bien le moins que l’on puisse dire. Pendant que j’étais à Paris, un drame est survenu dans une commune du Pas-de-Calais. Deux jeunes frères ont été percutés par une voiture. L’un est mort sur le coup. Or, à la veille de ses obsèques, son frère est mort à son tour, hier soir. Une triste nouvelle qu’il nous fallait traiter ce midi.

On m’a donc demandé de tenter d’avoir une interview des parents, aussi délicat que cela puisse être. Plus précisément, à 8h00, la consigne était de les contacter par téléphone et de s’assurer que j’aurai quelque chose en allant sur place. Problème : je n’avais aucun numéro. Vers 9h20, toujours dans l’échec, on décide de tout de même m’envoyer dans le village concerné, pour tenter d’obtenir des choses au hasard des rencontres. Un collègue m’a tout de même orienté vers la page facebook d’une cousine des deux frères, qui communique beaucoup, et même son adresse.

Avec mon JRI, nous sommes donc partis à sa rencontre. Un peu avant 11h, c’est avec son mari que nous avons finalement discuté. Mais, après avoir joint les parents des garçons, il nous a confié que la famille ne parlerait pas à la caméra. Pendant une demi-heure, nous tenterons de trouver des amis de la famille pour obtenir au moins une réaction pour le journal de midi… en vain. À bientôt 11h45, nous nous sommes postés sur la place centrale du village, aux côtés du camion satellite qui nous avait été envoyé, et j’ai réalisé un petit duplex en direct, à midi. Ca faisait longtemps !

 

 

Après un bon repas à Saint-Omer, nous sommes retournés aux abords de la maison des victimes, et nous avons cette fois eu le temps de parler avec des voisins qui les connaissaient. Trois sons suffiront. J’ai décidé d’y ajouter un plateau, pour combler le probable manque d’images à l’arrivée. Et voilà le résultat du sujet bouclé pour le JT de 19h, monté tranquillement à Lille.