Je travaillais jeudi et j’étais à Cambrai, où se déroulait une grande messe de l’assomption dans la cathédrale, suivie d’une traditionnelle procession dans la ville.

Dès mercredi soir, le red-chef me prévenait : « Pour l’assomption, tu iras à Cambrai demain, on enverra le DSNG » (camion satellite par lequel on envoie des images et fait les directs). N’étant pas très calé sur le sujet, j’ai travaillé dessus dans la soirée. La cathédrale de Cambrai habrite une « Icone », une peinture de la Vierge et l’enfant, qui est portée dans la ville lors d’une procession traditionnelle. J’ai pensé à peu près le plan de mon sujet, les éléments dont j’aurai besoin etc., car tout devra se faire dans l’urgence : la procession doit démarrer à 11h15 et le sujet doit être diffusé à midi. J’ai même rédigé un direct d’une minute, avec quelques infos sympa.

Jeudi matin, de passage en conférence de rédaction avant de partir à Cambrai, je comprends qu’en fait, je ne ferai pas de direct : le DSNG ne servira qu’à envoyer des images. J’avais mal compris, j’ai un peu travaillé pour rien… Pour le reste, tout se passera bien, sauf niveau timing : la procession ne démarrera qu’à 11h30, donc même si j’ai enregistré mon commentaire avant, l’envoi des images durera jusqu’à 11h58, au point de devoir retarder un peu la diffusion du sujet (malgré l’efficacité du monteur qui s’est défoncé à Lille), qui devait normalement faire la Une… à 11h58.

Vous remarquerez tout de même que la voix n’est pas bonne. J’ai enregistré le commentaire dans la voiture et en plus le sujet ne me permettait pas d’être très enjoué. Dans ces conditions, mon timbre est très retenu et du coup manque de naturel. Ajoutez à cela un mixage peu travaillé à mon avis et vous obtenez un commentaire presque digne de mes tout premiers sujets à l’école…

 

 

Après ça et un bon repas, j’allais démarrer le tournage d’un second sujet, sur le carnaval de Cambrai qui se déroulait le même jour, à 15h. La procession laïque après la procession religieuse. Mais à quelques minutes du début du tournage, mon rédacteur en chef m’appelait pour m’envoyer sur une autre actualité. Je vous raconte ça dans le prochain billet.