Ce week-end, la Ligue 2 reprenait. Le premier match du RC Lens était attendu, car l’équipe et le staff ont été grandement renouvelés et ont un tout nouveau statut de favori à assoir. Je n’irais pas jusqu’à dire que je suis expert du dossier lensois, mais je commence à maîtriser, après avoir fait : un sujet avant le match, un direct de 2 minutes depuis le Stade Bollaert avant le coup d’envoi, et un sujet le lendemain pour raconter la rencontre.

Dans mon dernier billet, je vous présentais un sujet sur les Nuits Secrètes, monté le samedi matin. Eh bien le sujet qui va suivre est le desk que j’ai monté l’après-midi. Très simple à faire. La principale difficulté était de trouver des images dans nos archives, car il faut bien avouer qu’on tourne de moins en moins de sport, faute de moyens je pense. Rien de spécial à dire donc, mais sur le fond, si la Ligue 2 vous intéresse, vous pouvez regarder, c’est un bon résumé de l’été du RC Lens et de son statut de favori.

 

 

Passons donc à dimanche, jour de match. Je travaillais en horaires décalés : micro-trott à tourner aux abords de Bollaert à 17h45 (j’avais obtenu d’un club de supporters, le « 12 lensois », qu’il en rameute quelques uns 3h avant la rencontre), sélection des sons et envoi par camion satellite, écriture d’un direct de 2 minutes avec lancement des sons et d’une ITW d’un joueur (que j’avais sélectionnée la veille) et donc le direct dans le journal de 19h.

Là arrivent les emmerdes : pas moyen d’assurer la liaison entre Lille et nous. A quelques minutes du journal, le direct est en train de tomber à l’eau. Mon collègue en charge de tout ça réussira à régler la situation juste à temps.

 

 

Vous ne l’avez sans doute pas remarqué, mais à un moment, on entend mon rédacteur en chef dire quelques mots. A cet instant, le micro captait l’écouteur d’iPhone que j’avais à l’oreille gauche, relié à mon propre iPhone, dans ma poche. La liaison traditionnelle par oreillette ne fonctionnait pas. A une minute du direct, mon red-chef m’a appelé depuis la régie et m’a dit qu’on allait faire comme ça : via le téléphone, j’entendrais la question de la présentatrice (pour pouvoir démarrer mon direct). Ensuite, mon red-chef me dira quand je peux me remettre à parler, c’est-à-dire quand le joueur termine, puis quand les supporters terminent. Il valait mieux ça car me faire écouter le journal par téléphone crée un décalage (décalage qu’on remarque avec mon temps de réaction…). Au final, ça l’a fait ! J’étais toutefois un peu stressé par la situation, ce qui m’a amené à regarder beaucoup mon bloc-notes (pour rien, je connaissais mon propos). Et je me rend compte qu’il faut vraiment que j’apprenne à ne pas écarter les bras comme ça… Enfin ça c’est un détail.

Bref ! Après ça, nous avons attendu un peu, mangé, fais des images au bord du stade, je suis passé dans les couloirs via l’escalier par lequel les joueurs entrent sur le terrain tout ça… Je ne suis pas un fan ultime de foot, mais j’ai eu un certain plaisir à me trouver là, pas seulement dans les gradins loin de tout.

Bon, pendant le match, j’étais à la tribune presse comme les autres, derrière les commentateurs sportifs d’Eurosport et tous leurs écrans pour suivre le match. Ensuite, retour au bord du terrain pour quelques images de sortie du terrain et quelques sons de supporters, puis la conférence de presse, et retour à la maison !

 

 

Mon red-chef n’a pas été convaincu par les premières images : « Tu parles de sport et on voit des filles ! » Je ne voyais pas des filles mais des pom-pom girls, une ambiance dans un stade avant un match, bref du sport. Mais bon. Personnellement, je suis peut-être plus gêné par ma voix, qui est à nouveau un peu haute et au ton trop formaté.