Nous sommes déjà vendredi. Voici pourtant mon premier (et dernier, du coup) reportage de la semaine. Oui la reprise a été très progressive. Concrètement :

  • Lundi, j’ai démarré vers 17h00, mon travail consistant alors à rejoindre le stade Bollaert (en évitant – de peu – un accident de la route aux heures de pointes sur l’affreux périphérique lillois) pour assister à un match de Ligue 2 et à la conférence de presse qui le suivait. Il y avait sandwich et frites au menu, un temps glacial et finalement un très beau 1-1 au tableau.
  • Mardi, il y avait grève à France Télévisions. Elle a été suffisamment suivie ici pour qu’il n’y ait pas de journal. Je n’ai donc pas fait grand chose de ma journée…
  • Mercredi, j’ai préparé « l’Eurozapping » et « l’histoire de la semaine », c’est-à-dire que j’ai visionné des reportages de télés anglaise et belges et que j’ai envoyé quelques mails pour en récupérer certains.
  • Jeudi, le rythme s’est accentué, tout en restant très confortable. J’ai monté et mixé les deux émissions, c’était vite fait. Et j’ai aidé un collègue à préparer son émission du soir « Le Plus ». Pour cela, je l’ai accompagné pour faire un micro-trottoir ainsi qu’un sujet dans les cuisines d’un restaurant étoilé. Cerise sur le gâteau : je l’ai mangé – le gâteau, préparé par le chef.


Et nous voici donc à vendredi. Aujourd’hui je travaille à Arras. Il a donc fallu se lever une heure plus tôt pour prendre le train (ouf, la grève à la SNCF ne me pénalise pas trop, je serai à l’heure). Au bureau, on peine à trouver un sujet qui vaille le coût. Je commence à travailler sur une affaire, mais je suis finalement envoyé bien loin d’ici, à Merville – plus près de Lille que d’Arras, mais c’est comme ça. Une conférence de presse est organisée à la mairie avec des étudiants chinois à l’école de pilotage Amaury de La Grange. Cette école a des difficultés financières et vient d’obtenir de la justice un nouveau délai d’un mois avant liquidation. Les étudiants, qui sont des sortes d’apprentis envoyés par une compagnie chinoise, ont reçu l’autorisation de celle-ci pour s’exprimer sur l’actualité de l’école. Me voilà donc parti à leur rencontre.

J’ai mis du temps à comprendre les tenants et les aboutissants du dossier. Voici donc ce que qu’il en est ressorti.