De retour sur le dossier EPAG aujourd’hui. L’école de pilotage de Merville est en redressement judiciaire depuis plus d’un an. Il y a deux mois, j’avais fait un sujet avec des élèves chinois, qui soutenaient publiquement leur école, alors en quête d’un repreneur. Il y a 10 jours, l’école en a trouvé un. Aujourd’hui, le Tribunal de grande instance de Dunkerque devait valider – ou pas – l’offre de reprise. Me voilà donc parti pour Dunkerque. Mais là-bas, j’apprends que, finalement, il n’y aura qu’un « délibéré » aujourd’hui. A l’issue du dit délibéré (1h d’attente dans le hall du Palais de justice), on nous dit que la décision sera rendue mercredi.

Quoi qu’il en soit, il y a du son à faire. Pas trop d’images, c’est sûr, mais j’en ai en archives et j’ai un truc à demander à l’infographiste. Et puis il y a un peu d’info, avec cette offre de reprise, dont on n’a pas encore parlé au journal. J’ai donc quand même de quoi faire un sujet d’1’30 ».

Ce que je n’avais pas prévu, c’est qu’en revenant de tournage à 17h45, je n’aurais pas de monteur. Eh oui, avec 5 monteurs et plus aucune locale, certains jours, c’est difficile, et les derniers arrivés n’ont plus personne de disponible pour monter leur sujet ! Du coup, on me dit qu’au pire, on fera un OFF. « Surement pas ! » me dis-je. Bref, après avoir récupéré des images d’archives, j’ai dérushé mes ITW dans mon coin, j’ai dessiné le plan de mon sujet, avant de trouver une monteuse à 18h30. La pauvre, elle a dû enchaîner et monter en vitesse mon reportage. 1’38 » au final, montée et mixée à 19h00.

 

 

Vous aurez peut-être noté que le repreneur (Jérôme Binachon, premier interviewé dans le sujet) a un tic de langage. En 15 secondes, il arrive à dire six fois « en fait ». Imaginez sur cinq minutes d’interview… En fait, j’ai failli avoir un fou rire dans le Palais de justice.

 

MAJ (06/02/13)

La décision est tombée. La justice prononce malheureusement la liquidation. Je dois bien avouer que je ne comprends pas. D’ailleurs, le maire de Merville, Jacques Parent, « trouve cette décision surprenante et totalement incompréhensible ». Il évoque un recours du repreneur Alsim. Tout espoir n’est peut-être pas perdu.