Cette semaine a démarré doucement ce matin, puisque je n’ai rien eu à faire, si ce n’est batailler avec mon PC pour le faire fonctionner et afficher quelques pages web… Ce soir, au retour d’un tournage tardif, je trouve juste quelques minutes pour vous montrer un peu ce que j’ai fait depuis mercredi dernier.

Mercredi, j’étais à Arras, après avoir galéré 1h40 en gare Lille Flandres pour avoir un train. Le soir, il me faudra improviser un passage par Douai pour trouver une correspondance et arriver à Lille en soirée. Entre les deux, la neige est restée au coeur de ma journée, puisque j’ai réalisé un petit sujet sur le non-fonctionnement des bus dans l’agglomération.

 

 

Jeudi, j’ai réalisé un petit duplex le midi pour faire le point sur la circulation des trains et des bus de ville, alors que l’épisode neigeux se terminait. 50 secondes de plateau enregistré, qui n’ont pas été si faciles à préparer que j’aurais pu l’imaginer. Il m’aura fallu pas mal de temps pour trouver les bons contacts dans toutes les principales villes de la région et qu’on me réponde. Du temps un peu perdu, puisque la conclusion sera, grosso modo, que « tout fonctionne ». Concernant le plateau, on a retenu la deuxième prise. Il était tard, donc malgré les quelques hésitations, je n’en ai pas enregistré de troisième. Ca passe. En revanche, deux autres choses sont moins passées auprès de mon chef : la tenue, trop débrayée selon lui ; et un lapsus, « RER » au lieu de « TER », qui sera corrigé par le présentateur en retour-plateau.

 

 

L’après-midi, direction Douai pour l’audience en appel des salariés de l’EPAG, l’école de pilotage de Merville. Un dossier économico-judiciaire que je suis de prêt depuis début décembre. Je crois que l’audience a duré une heure. Les plaidoiries étaient limpides, mais les arguments si nombreux qu’il m’a fallu faire beaucoup de choix, pour rendre le sujet compréhensible. Dommage aussi qu’on ne puisse filmer les audiences, pourtant publique. C’est la règle. Que je peine à comprendre.

 

Edit (26 mars 2013) : je dois supprimer cette vidéo. Dans le reportage, l’avocat des salariés de l’école parlait de l’expert-comptable chargé d’étudier la situation de l’EPAG. Or l’intéressé vient d’appeler la rédaction, car il juge ces propos diffamatoires. Il dit ne rien avoir contre le reportage, mais veut néanmoins que la vidéo disparaisse d’internet. Je fais le choix de m’y résoudre, la situation ne vaut pas le coût de s’attirer des ennuis.

 

Vendredi. Toujours à Lille. Direction le Grand Palais. C’est la première fois que je vais dans ce lieu immense. Ce weekend c’était le « salon Immotissimo », où j’ai croisé pleins d’agents immobiliers et autres, qui proposaient leur aide (et leurs offres) aux futurs acheteurs. L’occasion de faire un point sur les tendances du marché. Mais parce que je n’ai pas réussi à caler de séquence « visite d’un bien » entre le salon (qui n’ouvrait qu’à 14h) et le montage (il était raisonnable de s’y mettre vers 18h00). Du coup, je trouve mon sujet un poil publi-rédactionnel pour le salon.

 

 

Aujourd’hui, après une mâtinée inutile dans le bureau d’Arras (je devrais y être presque toute la semaine), l’après-midi s’est passé au tribunal de grande instance de Douai. Pas pour l’école de Merville cette fois, mais pour la centrale thermique d’Hornaing. Une histoire de taux de rentabilité insuffisants et une fermeture précipitée à coup de magouilles juridiques selon les salariés. Intéressant à faire, surtout qu’il a fallu choisir les ITW et enregistrer le commentaire dans la précipitation. Je viens de le faire. Et le monteur a du carburer à Lille pour ficeler tous les éléments en un quart d’heure. Je vous le mettrai en ligne demain.

 

Edit (on est pas « demain » mais déjà jeudi en fait…) : voilà !

 

 

Je file, je vais rater mon train.